Le sport en France est marqué par plusieurs phénomènes : une tradition sportive ancienne, un rôle prépondérant dans l'organisation du sport moderne et une grande variété de disciplines pratiquées à haut niveau. Si le palmarès international n'est pas au même rang, la tendance paraît s'inverser depuis la fin du XXe siècle. La France pèse en effet moins qu'avant sur les enjeux du sport mondial (lutte contre le dopage, notamment (voir Agence mondiale antidopage), alors que le palmarès des sportifs français depuis les années 1990 la place désormais clairement dans les toutes meilleures nations sportives. En 1986 déjà, L'Équipe magazine publie un classement mondial prenant en compte de très nombreuses disciplines5. La France est classée quatrième derrière les États-Unis, l'URSS et l'Allemagne en profitant de sa présence, même moyenne, dans de nombreux sports. Aujourd'hui, les sportifs français n'ont pas abdiqué leurs volontés omnisports, colonisant même de nouveaux territoires (squash, surf et biathlon, par exemple), mais ils s'imposent aussi parmi les tous meilleurs dans des disciplines comme le football, le rugby à XV, le handball ou encore le basket-ball, même si l'on note une baisse de régime en cyclisme. Avec 39 titres olympiques, l'escrime reste le sport le plus titré devant le cyclisme (37).
La France est à ce jour la cinquième nation sportive au monde6.
Le Tour de France créé par Henri Desgrange en 1903 reste le « plus grand spectacle gratuit du monde », comme l'annonce ses organisateurs. Il est dès l'origine sujet à des passions de la part des spectateurs et des médias. C'est un rendez-vous incontournable du calendrier sportif français. Le mois de juillet lui est consacré. Antoine Blondin eut ce mot dans L'Équipe en 1960 : « Le général de Gaulle gouverne la France onze mois sur douze ; en juillet, c'est Jacques Goddet »34.